Qu’est ce que le projet parosphromenus ?
Ce site web est consacré au projet parosphromenus, à ses motivations, et à la façon dont il s’est développé jusqu’ici. Nous présenterons ses buts et son organisation en espérant rassembler en un réseau virtuel tous ceux qui, dans le monde entier, s’intéressent aux parosphromenus, se réjouissent de leur beauté et souhaitent s’engager en faveur de leur protection et conservation.
Ce projet consiste à établir des liens, grâce aux outils de l’internet, entre tous ceux que préoccupe un petit groupe en voie d’extinction de poissons des forêts primaires d’Asie, et à s’employer, par un travail bien coordonné, à leur survie. Nous présenterons l’organisation du projet, comment il est possible de s’y associer, d’en devenir (sans frais) partie prenante et d’en partager les objectifs. Tout un chacun peut le faire, membre d’une association ou pas. le projet parosphromenus n’est pas lui-même une association et en tant que réseau global, il ne dépend d’aucune institution en particulier. Il se compose de tous ceux qui, quel que soit le pays où ils vivent, s’intéressent aux « paros » et veulent les aider.
La plupart des amateurs sont des aquariophiles. Le projet parosphromenus est donc en même temps une nouvelle forme d’organisation dans notre hobby. Un nouveau modèle, celui d’une aquariophilie reposant sur une communication globale, et qui n’est pas qu’une illusion. Nous savons que nous ne deviendrons pas dans des délais prévisibles puissants au point de pouvoir empêcher la déforestation, et que nous ne pourrons pas conserver toutes les collections des aquariophiles. Nous savons aussi que nous ne pourrons pas réintroduire dans la nature nos populations captives. On peut à la rigueur envisager de recréer une mare, mais pas un ruisseau forestier, ce serait une illusion absolue. Réimplanter des poissons dans les zones humides encore existantes serait tout autant mésestimer le problème. Nos connaissances de la génétique des populations sont si faibles que nous risquerions de causer une pollution génétique si nous l’entreprenions. La seule perspective valable est de protéger ce qui reste des biotopes naturels et là où c’est possible de les libérer des modifications d’origine humaine qui s’y font déjà sentir.
Dans ce contexte difficile, sans perdre cela de vue, le projet parosphromenus se concentre aussi sur l’établissement sur la constitution à long terme de populations viables en aquariums. Suivons le principe consistant à agir d’abord là où on le peut. Et le premier devoir d’un aquariophile n’est-il pas de faire en sorte que ce ne soit pas la consommation, mais le souci de protéger qui l’emporte. A plus forte raison dans le cas de poissons aussi menacés, rares et précieux que les parosphromenus.
(PF)